COMMUNE  DE   FAUX                                        Retour

 

Petit bourg situé à quelques kilomètres de Lanquais, mentionné dans quelques ouvrages pour les dolmens que l'on y trouve. FAUX nous tient à coeur car tant de souvenirs familiaux, de vieilles pierres nous y rattachent. Nous allons essayer de donner un aperçu de ce bourg en nous basant, en particulier, sur une monographie faite par son instituteur, M. JARDEL en 1912.

 

Histoire Locale

 

- Préhistorique et Celtique

- Comme dans presque toutes les communes du pays, on a trouvé à FAUX, et on déterrait encore il y a quelques années dans les champs, des armes et outils (haches polies, polissoirs, couteaux, grattoirs, flèches, etc. ..) que l'on peut voir au musée de Bordeaux. (un important gisement de taille de silex, permet de relever la présence des trois périodes de la préhistoire sur la commune)

- Il existe sur différents points du territoire des monuments druidiques :

- A l'endroit appelé "Champ Guilhem" par certains, "Camp Guilhem" par d'autres, il existe un dolmen assez bien conservé, composé de cinq pierres. On le prend dans le pays pour un tombeau renfermant les restes d'un capitaine nommé "Guilhem", tué " dans une bataille qui aurait été livrée dans ce lieu (Nous avons visité ce monument en mars 1964 sa conservation est bonne mais il serait utile de dégager la terre qui s'accumule autour).

- Au lieu-dit "Peyra-Levada" situé à la Robertie un deuxième dolmen . longueur 3m70 largeur 2m80

- Le dernier se trouve sur le bord du chemin au Bourdil, désigné sous le nom de "tombe du Général".

 

Ces trois dolmens sont mentionnés par M. BERTRAND. Les deux derniers ont été décrits et dessinés par M. L. DROUYN, qui a, en outre, décrit et dessiné une pierre appelée "AL ROC DEL SER" (peut se traduire par le « rocher du serpent ») ou "Roc du Sec" située dans la même commune, et qui lui a paru être également un monument mégalithique. Cette pierre est aujourd'hui presque ensevelie. Le dolmen de Camp Guilhem est cité dans le "Périgord Illustré" page 547.

Cette commune renferme aussi une grotte assez importante.

 

- Époque Romaine

- Quelques villages : La Genèbre, la Barde, La Robertie, La Jasse, etc. .. sont, dit-on, d'origine romaine. Les Laboureurs et les terrassiers déterrent parfois, au lieu-dit "Le Buch" des fragments de tuiles à rebord, rougeâtres et épaisses, qui sont les caractéristiques de la fabrication romaine.

- Il existe près du village de La Genèbre, au lieu-dît "Le Placial" un vieux cimetière, datant des premiers Mérovingiens, et dont les tombeaux sont composés de cercueils en pierre dure avec un couvercle de la même matière. Les habitants de ce village en ont déterré un certain nombre pour en faire des auges à bestiaux. Certains vieillards racontent même avoir entendu dire qu'une église était édifiée à cet endroit, mais on n'en a pas retrouvé traces.

(La découverte en 1957 de Cluzeaux et « de forges Catalane » atteste la présence à l’époque Mérovingienne d’une importante exploitation de minerai de fer)

 

- Le Moyen-Age

- FAUX dépendait de la Sénéchaussée de Sarlat et était une juridiction s'étendant sur la paroisse comprenant toute la commune de Faux et une partie de celle de Verdon Toutefois le chapitre de St.-Étienne à PERIGUEUX avait le patronage de certaines églises lui procurant un revenu. Ces églises étaient propriétaires de dîmes. C'était le cas pour Faux en 1459

- L'église de Faux a pour patron ST.-SATURNIN. La vieille église construite en 1555, toute petite, n'avait aucun style, le plafond était en lambris; son vieux clocher, composé d'un seul mur, s'élevait un peu au dessus de la toiture de l'église et était percé d'une ouverture pour la cloche. Cette église a été démolie et rebâtie de 1856 à 1860. Le clocher fut reconstruit sous une forme un peu plus gracieuse; mais trop chargé par le poids de deux cloches et menaçant ruine, il a été démoli et reconstruit de 1886 à 1888. La nouvelle église et le nouveau clocher sont de style byzantin, les architectes, M. ABADIE pour l'église et M. BIRAS pour le clocher, ayant calqué sans doute, sur St.-Front de Périgueux ou Ste Sophie de Constantinople.

- Le vieux cimetière entourait autrefois la vieille église. Ce n'est qu'en 1806 qu'il a été transféré à 300 mètres à l'est du bourg, et agrandi tout récemment en 1905 et 1906.

- On ne trouve pas trace de château-fort dans la commune,

- On pouvait néanmoins voir encore en 1911, les ruines d'un vieux castel (Castelot) dans le bois du Bourdil. Ancien repaire noble du Roc ayant haute justice sur la paroisse.

- Il existe également, non loin de l'Eglise, un petit manoir un corps de logis flanqué d'une tour ronde qui rappelle l'ancien repaire noble qui eut justice sur la paroisse en son temps. Aux de Larmandie au XVII° il passa du Repaire, puis à M. DE LATOUR. Les vieilles gens du bourg, vers 1900, se rappelaient avoir entendu conter que Mgr. DE LANGALERIE, évêque d'Auch, venait souvent au Château de FAUX dans son enfance et qu'il baigna son petit chien dans le bénitier de l'église !

 

- Guerre de Cent Ans :

- Cette guerre parait avoir eu un de ses nombreux épisodes dans la commune de FAUX, si l'on en juge par l'appellation de certains lieux Camp Lavadou, Camp d'Issigeac, etc. ..

On trouve à la Barde, "le Cluzel", sorte d'excavation souterraine, formant deux chambres contiguës et communiquant entre elles par une ouverture, qui ont dû servir de refuge aux paysans fuyant l'approche de l'ennemi, ou peut-être servant aussi de cachettes pour soustraire-les provisions de bouche aux réquisitions des armées anglaises, ou plus récemment encore aux réquisitions communales pendant la Révolution et le 1er Empire.

 

- La Renaissance :

- Pas de château

- Quelques maisons bourgeoises vastes et simples, sans aucun style; cependant dans le bourg, en face de l'église, on remarque encore de nos jours, une maison dont le 1er étage présente un auvent clôturé par une galerie en pierre dure, dont les balustres sont d'un joli effet. On remarquait aussi du centre du bourg une vieille maison, démolie. aujourd'hui, dont l'unique croisée au 1er étage était divisée par une croix en pierre en 4 croisillons.

 

- Guerres de Religion - 1562 à 1598

- Il est sans aucun doute, sans pouvoir rien affirmer, que les guerres de religion ont dû avoir dans la commune une répercussion fâcheuse. En effet, FAUX est trop près de Bergerac et d'Issigeac, villes essentiellement calvinistes, pour n'avoir pas eu à supporter les violences de la funeste guerre et je ne sais, si le lieu-dit "La Potence", n'a pas été un endroit A l'on pendait haut et court et catholiques et protestants.

En 1657, le Sieur de Vergnes était alors seigneur de Faux et de Mons.

 

- Monarchie Absolue

- On ne trouve seulement dans les archives de la Mairie, que les registres des baptêmes, mariages et décès, tenus par les Curés 1672 à 1792). Quelques-uns de ces actes, écrits d'une meilleure écriture et beaucoup plus explicites que les autres, nous font connaître les noms de quelques, familles nobles

- A la date du 10 Novembre 1746, - a été baptisée Catherine Marie de Larmandie, fille naturelle et légitime de Messire Hélié de Larmandie, escuier seigneur de cette paroisse et de Dame Louis de Nadal, son épouse. Ont été parrain et marreine Messire François de Nadal, escuier seigneur de Fonlanou et marreine damoiselle Catherine de Nadal et damoiselle Marie de Larmandier, ledit baptême fait par moi, soussigné, en présence de Messire François de Larmandie escuier et Messire Prenvie de Nadal, seigneur de la Tourète qui ont tous signé à la refevue de ladite demoiselle de Larmandie, etc..

- Le 17 Février 1747, - Monsieur Pierre Mathias, sieur du Repaire a été témoin d'un mariage.

- A la date du 11 Juin 1750, - a été baptisée Mademoiselle Françoise de Carrier, fille naturelle et légitime de M. Marc Antoine de Carrier, fille naturelle de Mademoiselle Magdeleine de la Palisse née au repaire noble du Roc; Parrain: M. Jacques de Carrier, marraine dame Françoise de Commargue de la Palisse

 

- La Révolution de 1789

- Le commencement de la Révolution n'est pas connu.

- Le 1er registre de la Municipalité de FAUX ne date que du 3.8.1793. Seuls les registres de l'État Civil, tenus par les Curés et desservants, nous font connaître que : entre le 2 Juin 1791 et le 13 du même mois, de Bordes, curé de Faux est remplacé par son vicaire Lanauze, curé de Faux, le 23.9.1971, de Bordes, fait suivre son non, de la mention "prêtre" le 18 Février 1972 Lanauze curé, fait suivre sa signature le la mention "desservant de Faux"; le 1er mai 1792, 2 baptêmes et 3 enterrements sont enregistrée pur Georges Valaire; que la 28 juin 1792, c’est Joaz qui est curé de Faux et que ces registres finissent le 1er Octobre 1792.

- Le premier registre de la Municipalité de FAUX contient une série de lois et décrets de la Convention Nationale qui ont été publiés et affichés un jour de dimanche à la porte de l'Église

- Ces lois et décrets étant les mêmes pour toutes les communes de Faux il n'y a pas lieu de les transcrire.

Quelques actes de la municipalité méritent cependant d' être connus :

- Le 4 Septembre 1793 - Jean Labonne, meunier du citoyen Larmandie père d'un fils émigré sur l'autorisation des citoyens administrateurs du directoire du district de Bergerac, prie le maire de faire couper deux arbres sur la propriété du citoyen Larmendie pour réparer les ailes du moulin à vent. Ce qui a été fait.

- le 8 Septembre 1793 - il a été dressé un état de la populaion effective et du nombre des citoyens ayant droit de voter:

                                                Total de la population effective                         710

Nombre de citoyens ayant le droit de voter                   135

- Le 19 Septembre 1793 - le citoyen Jean Nadal, cy-devant maréchal des Logis des Gardes du Corps, demeurant au bourg de FAUX pour se conformer à un décret de la Convention Nationale a déposé à la Municipalité une croix dite de Saint-Louis et son brevet ou certificat qui lui fut accordé en date du 23 Novembre 1785.

- Le 29 Brumaire de l'an II de la République Française, une, indivisible et éternelle, - le Maire, les Officiers Municipaux et le Curé ont fait la remise aux citoyens Pierre Laleine et Delbourg chargés des pouvoirs du citoyen Lakanal, représentant du peuple des effets qui suivent pour servir à extirper la tyrannie et l'aristocratie :un calice avec pataine, un ciboire, un soleil et une petite boîte, le tout d'argent massif.

- Le 11 Frimaire 1795, en vertu d'un décret de la Convention Nationale du 27 juillet dernier relatif à la suppression toutes redevances ci-devant seigneuriales et droits seigneuriaux et ordonne que tous titres constitutifs ou recognitifs seront remis pour être brûlés il a été dépossé à la mairie par :

- Le citoyen Jean Chandourne, notaire public et secrétaire greffier de la commune demeurant au bourg, 27 reconnaissances à papier terrier en minutes qu'il a retenues en sa qualité de notaire, tous en bonne forme et contrôlés au bureau de Montclard quelques cartipeaux ou reconnaissances, etc....

- La citoyenne Jeanne Carrier, demeurant au bourg, a aussi remis un gros paquet ou il y a plusieurs titres constitutifs au recognitifs avec des dièmes et autres papiers relatifs aux rentes.

- Le citoyen Jean Nadal, demeurent au bourg, a aussi remis un sac dans lequel il y a plusieurs papiers et titres constitutifs et recognitifs étant à demi-plain.

Le citoyen Bertrand Carrier du Roc a également remis un sac plein de papiers partie sont des vieux titres constitutifs et recognitifs de rentes de cette ci-devant Terres et autres circonvoisines,

- Tous ces papiers à l'issue des vêpres, ont été brûlés sur la place publique et en présence du public rassemblé.

- La décade, 30 nivôse, 2ème année - sur la plainte de l'agent national de la commune, au sujet de différents vols commis nuitamment-le Maire prend l'arrêté suivant :

- Tous obergistes ou cabaretiers de notre Commune ne pourront vendre ni débiter du vin dans leurs oberges à aucun individu de notre commune après l'Angélus, à peine de 20 livres d'amandes la 1ère fois, applicable au dénonciateur qui fera preuve de cette contravention et une amende de la 2ème  Fois et en outre tiendra son cabaret fermé.

Le 14 Pluviose, an II - le Conseil Général de la Commune de FAUX s'étant assemblé, l'Agent National a dit que pour le dû de sa charge, il doit devoir proposer que le citoyen Lachapelle Morton, l'un des Officiers Municipaux de la Municipalité a été cy-devant noble et requiert qu'il soit proposé de suite à son apuration pour rester dans la municipalité ou en sortir par la voye du scrutin. Le Conseil Général faisant droit à ce réquisitoire, a procédé au scrutin, tous ont été à l'effet de rester à son poste.

Le même jour publication d'un arrêté du représentant du Peuple Lakanal:

- « Aucun fonctionnaire public, en activité de service, ne pourra à l'avenir, quitter son poste, sans l'autorisation du Représentant du Peuple »

- Le 24 Pluviose an II - Arrêté du Maire ordonnant que les fourniers seront payés à l'avenir en argent, au lieu de la pâte qu'ils prenaient, savoir 15 Sols par sac, quand l'individu fournit le bois; 25 sols par sac (mesure de Beaumont) s'il ne fournit pas le bois. Ils seront tenus de faire cuire le pain au point convenable faute de quoi seront contraints à le garder en le payant au propriétaire

Cet arrêté fut pris sur la plainte de l'Agent National vu les circonstances du temps ou nous sommes disetteux pour les subsistances.

- Le 26 Pluviose an II - l’Agent National a remis sur le bureau un arrêté du Représentant du peuple Lakanal du 9ème de ce mois, suivi d'un tableau à remplir des arbres en réquisition propres à la construction des vaisseaux de la République qui sont dans la Commune. Le Maire et Landesque, Officier Municipal, pour commissaire, accompagnés par le citoyen Antoine Bélugue charpentier, se transportèrent le lendemain dans les bois pour visiter et marquer les arbres de 75 pieds de hauteur et 12 pieds de diamètre mis en réquisition.

- Le 26 Pluviose an II - un autre arrêté, organisant les recours publics :

- ART. 1er - il sera levé dans la commune et sur les citoyens riches une somme destinée à l'organisation des secours publics,

- ART.3ème - Tout Citoyen dont la contribution foncière et mobilière rénies s'élève à 600 livres et au-dessus payera la moitié de cette somme ; à 400 livres et au-dessus, le tiers; à 200 livre et au-dessus, le quart; à 100 livres et au-dessus le cinquième

- ART.8ème - Tout citoyen qui se refuserait à l'acquit de cette dette sacrée sera réputé ennemi du peuple, déclaré suspect, et traité comme tel

- ART.10ème - L'agence de secours présentera tous les décadis à nunicipalité du lieu, le tableau de ses opérations.

- Le 3 ventose an II - Réquisition de 208 quinteaux froment pour fournir à la commune de Bouniages dans le délai de huitaine. Ce froment sera déposé chez le citoyen Vergnaud, maire de laMunicipalité.

- Le même jour, - arrêté sur les subsistances spécifiant dans l'article 3 que « tout citoyen, convaincu d'avoir refusé de livrer des grains d'après les ordres de la lorsqu'il sera pourvu au-delà de sa provision d'un mois, à raison d'une livre par tête et par jour sera puni par la confiscation de ses grains excédant la provision d'un mois ».

Et dans l'article 4° « que les Municipalités sont autorisées à faire des visites domiciliaires chez les citoyens ».

- la décade 20ème de ventôse, an II - Plantation d'un arbre de la "Liberté" sur la place publisque du bourg, avec joye et triomphe.

- Le même jour, - nomination des citoyens Valette, St.georges et Chadourne et des citoyennes Marthe Mirabel, épouse Chadourne et Suzanne Bouthier, épouse de Gondal Cadet, pour former l'agence des secours de la commune de FAUX

- Le 5 Floréal an II - le citoyen jour Chadourne, notaire public nous a dit être chargé provisoirement de la régie des biens de la nation venant du citoyen Gourgues père d'un fils émigré, situés dans les communes de Lanquais et de Varennes; que pour sa gestion, il est en compte courant à l'Administration du district, et même avoir compté 1000 Livres au bureau d'enregistrement.

- Le 21 Prairial, an II - Arrêté portant que les effets en lige et autre qui sont dans notre cy-devant église, convertie en temple de la raison et sur le cy-devant autel seront de suite ou le jour de demain tirés et sortis dudit autel et ensuite envoyés à l'Administration du district.

- Le 13 Messidor, an II - Règlement portant fixation du prix donné aux métiviers :

1- La grande métive (du 11 juin jusqu'à le fin des gerbes) pour les métiviers l'avons fixée à Sept quartons froment, un quarton fèves et un quarton Blédespaigne.

2- La petite métive (du Ier jour ou on scie le blé jusqu'à ce qu'on ait fini de dépiquer); l'avons fixée à cinq quartons froment et un quarton Blédespaigne le tout de notre mesure conforme à celle de Beaumont les 5 mesures en faisant 6 de celles de Bergera Les coupeurs et coupeuses de blé seront payés à poignée pour chaque rège

- Le 4 Thermidor an II - Réquisition de 60 quinteaux froment à faire porter dans les trois jours au grenier public établi à Bergerac, la dite ville étant en subsistance et une foule d'ouvriers y arrivant journellement.

- Le 27 Thermidor, an II - Réquisition de toutes les avoines et fourrages pour l'armée des pirénées occidentales; dans le délai d'une décade, pour être transportés au magasin militaire établi à Bergerac

- Le 20 Fructidor, an II - Vente aux enchères branchages provenant de la coupe et l'équàrissage des bois exploités sur les biens des émigrés ayant appartenus à Lamandie et Nadal. Cette vente a produit la somme nette de 464 L 10 S qu'a été versée en mains du receveur du droit d'enregistrement public à Issigeac.

- Le 5° Jour complémentaire sans culotide de l'an II - le citoyen J.Baptiste Delpech, instituteur, demeurant à Varennes offre à la municipalité de venir habiter le chef-lieu de la Commune de FAUX pour ouvrir une école et enseigner aux jeunes enfants à lire, écrire, les premières règles de l'arithmétique et les conduire dans les voyes républicaines.

Sur le certificat de civisme et de bonnes moeurs exibé, la municipalité l'a reçu en qualité d'instituteur pour la Commune.

- Le 30 Vendémiaire an III - Réquisition de 60 Quintaux grains livrés au Bureau de Subsistance de Bergerac

- Le 27 Germinal an III - Nomination de commissaires chargés de se transporter sur les biens nationnaux affermés qui sont ceux des citoyens Larmandie Nadal Lamothe des Monteils et Desbordes cy-devant curé, pour vérifier si les terres labourables, les vignes ont été bien travaillées en saison convenable.

- Le 16 Florial an III - Etat négatif de ceux qui auraitent pu prendre part aux horreurs commises sous la tyrannie qui a précédé le 9 Thermidor an II.

- Le 29 Prairial an III - Devant nous, Maire et Officiers municipaux a comparu le citoyen Jean Joas Ministre du culte catholique, demeurant de présent dans la commune de Lanquais et cy-devant curé de cette commune lequel a dit vouloir exercer le culte catholique dans 1'église de FAUX et a prêté serment de se soumettre aux lois de la République, de laquelle soumission lui avons concédé acte et permis l'exercice de son culte; dans ladite église.

- Pour mieux comprendre ces faits il nous a semblé utile de rappeler ici les évenements ayant eu lieu lors de la période considérée :

- La Révolution engloutit tout l'ordre légal et toute l'organisation de l'Eglise. Dès 1789 les biens ecclésiatiques furent déclarés "bien nationaux" - Le 20.8.1789 la Constitution Civile du Clergé fût promulguée le 13/11/1790 les ordres religieux furent abolis et le 26.11.1790 les ecclésiastiques furent soumis à l'obligation du serment civique. Le culte catholique fut remplacé  par le culte de la raison. Un archevêque seulement et trois évèques titulaires cédèrent dont Talleyran-Périgord, évêque d'Autun.

- Napoléon rétablit l'église en France et le 15.7.1801 conclut conclut avec le Pape Pie VII un concordat - modifié par un décret du 28. 2.1810 puis du 17.6.1817.

S'il se trouvait un lecteur que ce qui précède intéresse, je tiens à sa disposition la documentation suivante:

- Le texte intégral de 1a "Constitution Civile du Clergé" 1790. -

 le texte in-extenso, du "concordat" conclu le 15 .7.1801 .

- Le 28 Vendémiaire an IV - Le citoyen Jean Joas habitant de cette commune a fait la déclaration suivante : "Je reconnais que l'universalité, des citoyens; Français est le souverain et je promets soumission et obéissance aux lois de 1a République". Il a ensuite déclaré, en conformité de 1'arrticle 7 de la, loi du 11 courant sur 1a Pte extérieures des Cultes qu'il se propose d' excercer dans 1a cy-devant Eglise paroissiale de FAUX.

- Le même jour -le citoyen Debordes habitant de la commune de Lalinde a, fait la déclaration suivante , - "Je reconnais que l'universalité des citoyens français est le souverain et je promets soumission et obéissance aux lois de la République". Il a ensuite déclaré qu'il se propose d'exercer son culte dans l'enceinte de cette commune.

- Le 24 Messidor, an V et X Thermidor - Les citoyens Pierre Mathias Repaire, prêtre agé de 65 ans, Nadal Lapeyrousse, prêtre âgé de 46 ans, jean Joas prêtre de 25 ans, ont résidé et résident sans interruption depuis environ 4 ans dans la Commune de FAUX; la citoyenne Henriette Élisabeth Lamothe Monfort, Agée de 55 ans a résidé dans la commune depuis la 6 Octobre dernier jusqu'à ce jour, et en France, depuis 1789, n'a pas émigré, a payé son imposition mobilière depuis 1792 et années antérieures ainsi que son dernier tiers de la contribution patriotique. Ils obtiennent chacun leur certificat de résidence.

- Le 20 Ventôse an VI - Ont été plantés sur la place publique deux arbres de la Liberté pour renouveler le premier tombé de vétusté aux cris de "Vive la République" "Vive la Constitution de l’An III".

- L'adjoint municipal a prêté et renouvelé devant ces arbres le serment de haine à la royauté et à l'anarchie, attachement et fidélité à la République et à la Constitution de l'An III.

- Le 21 Ventose, an VI - Organisation de la Garde Nationale Sédentaire.

- Le 27 Prairial an VIII - En vertu d'un arrêté du Préfet de la Dordogne du 21 Florial, les foires de FAUX qui se tenaient le 16 de chaque rois, auront lieu à l'avenir le 15 (ère nouvelle) (Ce n'est qu'en 1808, par nouvel arrêté du Préfet, qu'elles ont été fixées de nouveau au 16 de chaque mois)

Le 15 Pluviose, an 10 de la République - Un sonne de 650 Fr. figure au budget de 1811 pour frais d'arpentement général du territoire de la Commune à la nouvelle mesure pour ensuite faire une estimation à l'effet d'une bonne refonte des matrices de rolles. Le citoyen Chadourne (Problablement également Maire (Voir bulletin de S.H.A.P. Tome 1) notaire et arpenteur de la commune est chargé de cette opération.

- Arrêté du Consul du 20 Floréal, an X, - sur la question proposée au Peuple français "Napoléon sera-t-il consul à vie ?".

- Le 14 Prairial, an XI - Joas Larroque, prêtre ex-curé de la Commune de FAUX, Agé de 36 ans, résidant à FAUX déclare adhérer au Concordat et reconnaître pour son évêque Monsieur Dominique Lacombe nommé par le Premier Consul et institué par Notre Saint-Père le Pape Pie VII.

- Le 26 Prairial an XI - Le maire de la Commune de FAUX, certifie que le curé Jean Joas Laroque, ex-curé de cette commune né le 9 Août 1766 est vivant pour s'être présenté devant lui, qu'il réside dans la commune depuis 1792, qu'il est le même qui fut alors nommé curé de ladite Commune.

Le citoyen Joas nous a déclaré en plus que depuis le mois de vendémiaire an 4, il n'a pas joui d'aucun traitement ni pension.

De tous ces documents, il semble résulter que la Révolution de 1789 a eu une grande répercussion sur le commerce de FAUX.

Et d'abord les cy-devant nobles de Larmandie, de Nadal, de Lachapelle, etc.. ont suivi le courant et abandonné leurs particules et leurs titres qu'ils reprendront plus tard, les prêtres et curés ont jurés soumission et obéissance aux lois de la République et du Consulat, comme ils ont adhéré au Concordat et prêteront serment et fidélité à l'empereur, au roi; les maires et officiers municipaux ont fait tout leur devoir en faisant appliquer les arrêtés du Représentait du Peuple.

La population n'a donné aucun signe de rébellion, malgré les misères de la famine, de la Terreur, des réquisitions de blé et de fourrage; elle a donné même des signes de joie, comme le témoignent les procès-verbaux de la plantation des arbres de la "liberté".

 

- Les Temps Contemporaints.

- Le 1er floréal, an XIII - Le maire prévient ses concitoyens que le "rolle" des dix centimes additionnels au principal de la contribution foncière de l'an XIII, pour frais de la guerre est entre les mains de M. Valette St-Georges, percepteur, et que chaque contribuable doit acquitter cette contribution par douzième et de suite les termes déjà échus.

- Le 5 Vendémiaire an XIV - Arrêté du Maire fixent le ban de vendange du mercredi 1O Vendémiaire courant.

- Le 28 Vendémaire, an XIV - Arrêté du Maire défendant aux forgerons et autres et autres individus d'établir des charbonneries dans l'enceinte du bourg ni des villages, ni à une distance de 100 mètres (307 pieds, 8 Pouces) au moins des habitants.

- Le 21 Mars 1806 - Transcriptions du tableau des cures et succursales concernant FAUX

"Succursale de FAUX comprenant la, commune de FAUX en son entier une partie de celle de Verdon, située au Midi du chemin dit de Bas-Véran, y compris la métairie des Pailiolles et terrain adjaçant au midi du côteau".

- Le 14 Août 1806 - Arrêté du Maire concernant le cérémonie de la fête de St-Napoléon et celle du rétablissement du culte. catholique en France. Ces fêtes seront annoncées ce soir, au coucher du. soleil, au son de la cloche qui durera 1/4 d'heure au moins. Défense aux aubergistes et cabaretiers de débiter du vin ni donner à manger pendant .1a cérêrmonie :Les membres du Conseil municipal ainsi que la Garde Nationale se réuniront à la Mairie, pour assister à la solennité" .

- Le 15 Août 1806 - Aux 2 Heures le cortège s'est rendu à l'église a entendu les vêpres et la bénédiction du St Sacrement, et M. Joas, desservant la succursale, a ensuite prononcé un discours retraçant les bienfaits de notre souverain dans la conclusion du Concordat, dans les succès de son triomphe, il a exhorté les fidèles à en rendre grâces à Dieu. Il demande à la population de prier avec ferveur pour le salut de l'Empire et le bonheur des héros; il a été fait une procession solennelle autour et en dehors de l'église,à 1a rentrée il a été chanté un "Te deum". .

- Le 11 Juin 1807 - Délibération du C. Municipal établissant un droit de bancs ou de places, pour l'exposition des marchandises sur les places aux foires- Et le 12 Octobre 1807, le sieur Jean Chaval menuisier est nommé receveur des droits établis par la délibération ci-dessus.

- Le 19 Septembre 1808 - Réquisition de 18 Sacs d'avoine pesant chacun 92 Livres et de 18 poches pour l'approvisionnement de l'Armée d'Espagne .

- Le 21 Octobre 1809 - Arrêté du Maire défendant de creuser des trous dans les rues pour y rassembler les eaux et ordonnant de boucher ceux qui existent.

- Le 13 Novembre 1810 - Achat d'un terrain de 15 Ares, sis à 1a Tourette, par la commune de FAUX au sieur Aubin Mathias Repaire, pour le nouveau cimetière moyennant le prix de 50 Fr.

- Le 14 Juillet 1811 - Jean.Labonne, meunier du Moulin de la Rhode, Jean Labonne second meunier au petit moulin de la Genèbre et Michel Caunière meunier au grand Moulin de 1a Genèbre ont déposé à la Mairie les mesures anciennes de leur moulin (avec mesure de Beaumont) Elles ont été brisées conformément à l'article 2 de l' arrêté de M.le Préfet en date du 5 Juin dernier.

- Le 15 Septembre 1811 - Arrêté de Maire fixant les droits de mouture à revenir aux meuniers au 16ème de la quantité des grains de toute espèce qu’il feront moudre, s’il vont chercher le grain lui rapportant la farine chez leurs clients, et au 32ème si les clients portent leur grains au Moulin et s’ils en rapportent la farine.

- Le 12 Août 1813 - Réquisition de 15 Quintaux métriques de foin qui seront rendus au port de Mouleydier le 16 courant.

- Le 14 Juillet 1816 - Arrêté du Maire défendant aux cabaretiers de donner à boire, à manger, ni à jouer pendant le temps du service divin, ni dans la nuit, de 9 Heures du soir au lever du soleil.

- Le 6 Septembre 1829 - Par ordonnance du Roi, la succursale de FAUX diocèse d'Angoulême, est érigée en cure de 2° Classe.

- Le 2 Février 1833 - Par délibération le Conseil demande que la route de Bergerac à Cahors, passe par St.Aubin, FAUX et Naussannes, au lieu de passer par Couze et Beaumont et offre de s'imposer de 11.000 Fr et la concession gratuitement de tous les terrains traversés.

- Le 10 Mai 1834 - Par délibération on décide d'agrandir le foirail à boeufs d'une poignérée et un quart, et on vote la somme de 800 Fr.

- Le 6 Mai 1838 - le conseil demande la création de 12 Marchés le 1er vendredi de chaque mois.

- Le 26 Décembre 1848 - La Conseil autorise M. le Maire à faire au nom de la commune la demande d'un drapeau à M. le Préfet de la Dordogne.

- Le 20 Novembre 1853 - Le conseil municipal autorise la Fabrique à acquérir et à fonder un établisement libre destiné à une salle d'asile et à une école de filles pour le prix de 2.500 Fr. dont un secours de 1.000 Fr de l'Etat.

- le 20 Février 1854 - Le conseil municipal fixe le taux de la rétribution scolaire à 1Fr. par mois par élève payant la 1ère division, 4,50Fr. par élève de la 2ème division et à 2Fr. par élève de la 3ème division il fixe aussi à 600Fr. le traitement de l'instituteur à 100Fr. d'indemnité de logement à lui accordée.

- La souscription ouverte dans la commune en faveur des soldats blessés de l'armée d'italie a été close le 1er Septembre 1859, elle a produit 87Fr.25 provenant des offrandes de 155 souscripteurs.

- Durant la période des 20 Années de 1834 à 1854, la commune s’est occupée de la constructions :

- 1° du chemin de Grande Communication de Bergerac à Beaumont;

- 2° de Lalinde à Issigeac;

- 3°de FAUX à Mouleydier

- et de l'entretien de ses Chemins vicinaux.

- Le 20 Janvier 1859 - Le Conseil s'occupe da la reconstruction de son église, accepte une soucription volontaire de 6.000 Fr, vote un emprunt extraordinaire de 12 000 Fr ; évalue à 6.000Fr la valeur des matériaux de démolition de la vieille église, cequi fait un total de 24.000Fr fournis par la la Commune et demande au Gouvernement une subvention de 8.000Fr. pour parfaire le montant du devis s'élevant à 32.000Fr.

- Le 16 Octobre 1870 - le Conseil sur la demande de M. le Sous-Préfet de Bergerac d'armer la Garde Nationale pour la défense du pays, a le regret, vu les charges qui l'écrasent et les sacrifices qu'elle sera obligée de faire pour soulager la misère qui s'annonce dans la contrée, de ne pouvoir s'imposer de nouveaux frais pour la Garde Nationale.

- Le 11 Décembre 1870 - La Conseil demande que M. la Préfet fasse accorder à la Commune de FAUX une part aussi large que possible des 6 Millions que le Gouvernement met à la disposition des communes pour ouvrir des chantiers de charité, et propose d'affecter cette subvention à la construction du chemin n°4 des Fargues au Foirail

- Le 25 Août 1872 - le Conseil demande la construction d’une école de garçons dont le devis s'élève à 14.425Fr. en y comprenant 1.400 Fr. nécessaires à l'achat de l'emplacement. Le département et l'Etat accordent un secours de 4.671 Fr.

- 1875 - Monsieur E. de la Chapelle est élu maire de FAUX.

- Le 8 Août 1876 - Acquisition d'un autre champ de foire pour le prix de 3.872 Fr.

- Le 11 Juillet 1880 - Les membres du conseil décident de célèbrer la fête du 14 Juillet en arborant 3 drapeaux à la maison d’école, à la Mairie et au logement de l'instituteur, en illuminant la maison commune et en se réunissant en un banquet.

- Le 21 Novembre 1881 - Le conseil demande la création d’un poste d'instituteur adjoint à l'école des garçons,

- Et le 16 Mars 1882, le création d'un poste d’înstitutrice adjointe à l’école des filles.

- Le 18 Mai 1882 - Une commission scolaire est nommée pour surveiller et encourager les fréquentations scolaires.

- Le 15 Juin 1884 - Le Conseil demande la création d'un bureau de poste à FAUX.

- Le 20 Juillet 1885 - La Conseil accepte la proposition de la Fabrique de rebâtir le clocher nenaçant ruine et vote 500 Fr. pour la démolition du clocher et la construction d'un beffroi.

- Le 17 Août 1885 - Créalion d'un Bureau de Bienfaisnce.

 

- Géographie Politique.

- FAUX s’écrivait FAUS en 1423, et FAULX et FAURS un 1340. FAUX vient du latin : FALX, FALCOIS, qui viet dire FAUX; faucillc instrument aratoire pour couper le foin, le blé. En effet, le vieux FAUX est bâti en demi-cercle autour de la fontaine, sur le versant nord du plateau.Cette étymologie est-elle la bonne? (actuellement nous penchons vers Falgus « lieu planté de Hêtres »)

Superficie : son étendue est du l605 H, 82 a, 40.

Son point culminant est à 135 Mètres d’altitude (Grange Neuve)

Cours d'Eau - Le Couzeau - la Vieille Conne et la Caillou (ou couillou)sont tributaires de la Dordogne.

 

- Le bourg comptait en 1912: - 84 raisons, 67 ménages, 190 habitants. il est traversé par la route d'Issigneac à Lalinde, laquelle route forme la rue la plus belle et in plus importente; au centre, se trouve l’église et la pplace; le chemin vicinal n°5 de FAUX à Monsac vient croiser la route d'Issigneac à Lalinde au centre même du bourg et forme une longue rue s'étendant du foirail à boeufs au fond du bourg. Dans cette rue se trouve 1’Hôtel des Postes Télégraphes et Téléphones. Dans cette rue viennent aboutir 4 ruelles descendant à la fontaine.

Les quartiers du Bush et des Fargues comprenant l'un 31 maisons, 26 ménages et 85 Habitants et l'autre 12 naisons, 8 Ménnages et 25 Habitants formant les faubourgs - Puis viennent par ordre d'importance : le vilage de Lamicalie avec 95 Habitants, le vilage de la Genèbre, la Jasse, La Robertie, la Cabane, Brandelet, et Campguillen, les Montets, le Tour, Le Roc, Les Galis, Fountaut, La Barde ou Del Clusel ou Pech Magu, La Jeamblanque, Courrouge, Bois de Lacoste, Pommarède, Grangeneuves,Le Bourdil, Venancières, etc. ..

Au total 689 Habitants

        La populatioon diminue, en 1836 elle était         de 925 Habitants ;

o       en 1856,           de 945 Habitants

o       et en 1872,       de 889 Habitants.

 

- Foires et Marchés de FAUX :

Après quelques recherches ; nous arrivons à la chronologie suivante :

- 1637 - Il a été découvert dans un registre des délibérations de la communauté de Bergerac, la pièce suivante, relative au foires et marchés qui furent tenus à FAUX après 1637. Cette pièce fait supposer qu’à cette époque seulement remonte l’origine des foires créées dans cette localité.

Ce document est une déclaration par laquelle les Maires et Consuls de Bergerac attestent n’avoir aucun droit d’opposition à l’établissement des foires et marchés accordés par le Roi Louis XIII au sieur Vergnes, Seigneur de FAUX.

Telle est la teneur de cette pièce :

« Nous, Maire et Consuls de le Ville de Bergerac soubzsignés, Déclarons à Monsieur de Vergnes, Seigneur de FAU et de Mons, et certifions à tous ceux qu’il appartiendra, n’avoir n’y prétendre aucun droit de nous opposer à l’établissement à Icilluy accordé par sa majesté en son bourg de FAUX, de deux foires chacun an ; une les 25ème Avril jour et fêtes de Sainte-Catherine (1) et, un marché au jour de jeudy de chaque semaine et que partant, nous consentons que conformément aux lettres patentes sud. Sr. de Vergnes accordées par sa Majesté, il jouisse des d. foires et marchés pleynement et paysiblement promettant pour nous et les notres à l’avenir ne venir jamais au contraire, en foy de quoy avons accordé aud Sr de Vergnes la présente déclaration pour luy servir en temps et liue que de raison, icelle signée de nos mains et scellés du sceau et armes de lad. Ville de Bergerac et fait contresigner de nostre secrétaire. Fait en la maison noble de consulat de lad. Ville de Bergerac le troizièmz féburier mil six cent trente sept ».

Signé : LARNAUDIE DE LA FYLLOLIE Maire

DELPEUCH, nre royal et secrétaire de ld. Ville

- 1789 à 1800 - Par une déclaration de M.E. de la Chapelle, maire de FAUX, nous apprenons d’après les traditions populaires, que les foires obtenus par le Sieur de Vergnes ne se tenaient plus une foire unique, dite de la Saint-Michel et nous savons par un bulletin de la Siciété Historique et Archéologique du Périgord que cela dura probablement jusqu’en 1800.

- 1800 - M. de Chadourne, maire prit sur lui de faire publier dans tous les Cantons voisins qu’il y aurait désormais à FAUX, une foire le 16 de chaque mois, soit douze par an.

- Le 21 FLORIAL AN VIII - en vertu d’un arrêté du Préfet de la Dordogne du 21 Florial ; les foires de FAUX qui se tenaient le 16 de chaque mois, (il y a là contradition avbec la déclarationde M. de la Chapelle) auront lieu à l’avenir le 15 (ère nouvelle).

- 1808 - Le conseil municipal demande la création de 12 marchés le 1er Vendredi de chaque mois - (nous ne pensons pas qu’elle reçut une suite favorable).

- 1905 - Les foires ont toujours lieu « 1 ou 16 de chaque mois, 28 de Septembre » nous dit l’ « ARMANA DOU PERIGORS » dans son calendrier des « Fieiras e Marchas d’où la Dourdougno »

(1)    Sainte Catherine, vierge et martyre, fut en grand renom au Moyen-Age. Elle était d’Alexandrie, d’une naissance illuistre avait de rares connaissances dont elle se servit pour confondre un jour et même pour se convertir, en présence de l’Empeureur Maximilien, plusieurs philosophes payens. Son érudition extraordinaire et l’esprit de piété qu’elle savait y joindre, l’on fait choisir dans les écoles et les universités pour la patronne et le modèle des philosophes chrétiens. Mais sa plus grande gmoire est d’avoir résité au César Romain. Plusieurs évêques de Périgueux, consacrent des églises et des autels joignaient son nom aux noms des autres patrons de ces églises et de ces autels joignaient son nom aux noms des autres patrons de ces églises et de ces autels. Ainsi firent Pierre de Mimet à Ste-Alvère, en 1172 ; à Chancelade et à Périgueux, en 1177-78. Ainsi Adhémar de le Tour, à Saint Martin de Limeuil en 1194 ; en ce dernier lieu on voit encore la plus belle inscription que nous ayons en Périgord, nous en parlons plus loin.

 

POPULATION de FAUX

 

En       

1872

889 habitants

1903

719 habitants

1911

717 habitants

1946

759 habitants

 

 

Principaux Propriétaires Viticoles en 1903

 

Château le Roc

M.L. du Repaire

30 tonneaux

Château de Faux

M. du Boscq

25 tonneaux

Château de Fontaut

M. de Grézel

10 tonneaux

Château La Tour

M. de la Chapelle, de Morton

10 tonneaux

A Lacoste

M. Blanquie

20 tonneaux

A Lacoste

Jean Aug. Delpit

10 tonneaux

Au Bourg

M. Malbernat (cafetier)

20 tonneaux

Au Bourg

M. Bouyx

10 tonneaux

Au Bourg

M. Bonnore

10 tonneaux

Au Bourg

M. Helias

10 tonneaux

A la Micalie

M. Sibial

15 tonneaux

A La Jasse

M. Gaillard

10 tonneaux

A La Jasse

MM. Faugères Frères

10 tonneaux

 

* Parties rajoutées en 2006